LISA ANGELL

At the age of 15, she began classical singing training at the Conservatory of Nice but she quit shortly after.

She did not stop singing and made it her profession, performing piano-bar in the Côte d’Azur.

Angell settled in Paris in 2001 where she met Didier Barbelivien and he wrote “Des années après” for her. The experience was not convincing and Angell went back to the Côte d’Azur.

In 2009, Dani Lary invited her to his show Le Château des secrets. This collaboration resulted in another song, this time with Patrick Sébastien in the studio of Le plus grand cabaret du monde. The latter proposed her to perform on Les années bonheur, and produced and wrote the songs of her first album Les Divines released in 2011 with Polydor. It peaked at number 31 in France and number 86 in Belgium.

For the album Nos fiançailles, France/Portugal by Tony Carreira, Angell accompanies him to make a duo singing “L’oiseau et l’enfant”.

Her third album Frou-Frou was released on 21 April 2014. This album of covers pays tribute to female performes of the 1930s,

Il ne me reste que des larmes
Ces quelques notes venues d’autrefois
Et le chant de nos prières
Nos cœurs qui espèrent
Et le vide sous mes pas

Il ne me reste que les cendres
De mon village plongé dans le silence
Je ne suis qu’une blessure
Un cœur sans armure
Comment survivre après ça?

Mais je suis là, je n’oublie pas
Dans mon village balayé par l’histoire
Et je vis là, n’oubliez pas
Effacé des cartes et des mémoires

Je me souviens du rire des enfants
La voix des hommes quand ils partaient au champ
Les fêtes des moissons
L’odeur dans les maisons
Les éclats d’amour et de joie

Mais je suis là, n’oubliez pas
Effacé des cartes et des mémoires

Quand ils sont arrivés
Cachés derrière leurs armes
Ils étaient des milliers
Ils riaient de nos larmes

Ils ont voulu détruire
Nos croyances et nos âmes
Avec des mots de haine
Que l’on n’connaissait pas

Je suis ici ce soir
Au milieu de ces ruines
Pour vous parler d’espoir
Et vous chanter la vie
Et je fais le serment
Quand séchera le sang
De reconstruire ma ville
Bien plus belle qu’avant

Mais n’oubliez pas